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Parcours de Docteur : Simon HERNANDEZ, une expérience internationale

Simon HERNANDEZ est originaire du Mexique. Il a suivi un doctorat en Informatique à l’Université de Paris 13, et il est maintenant Data Scientist chez F.initiatives. Découvrez son parcours.

Peux-tu me présenter ton parcours ?

Après le lycée, j’ai suivi une licence en Informatique à l’Université de l’Etat d’Hidalgo, au Mexique. Lorsque je fus diplômé, j’ai arrêté mes études afin d’entrer dans le monde du travail, tout en gardant à l’esprit mon envie de réaliser un master.

Pendant quatre ans, j’ai travaillé dans une université comme Développeur logiciel et Instructeur. C’est en 2012 que j’ai débuté mon master en Informatique, à l’Institut Polytechnique National du Mexique.

Lorsqu’il a été question de mon doctorat, j’ai tout d’abord commencé à rechercher une thèse dans mon école, avant d’apprendre qu’il existait des partenariats avec certaines universités parisiennes. Je me suis donc envolé pour la France en 2016 afin d’y réaliser une thèse sur le traitement automatique du langage naturel, spécialisée dans l’extraction automatique d’expressions-clés de textes scientifiques .

Pourquoi avoir fait un doctorat ?

J’ai toujours aimé l’idée d’être un scientifique. Je savais déjà que je voulais réaliser une thèse de doctorat avant même d’avoir commencé ma licence je savais que je voulais faire une thèse, même si je ne savais pas quel domaine choisir entre l’électronique, l’informatique et la chimie. Passer un concours de programmation m’a permis de me conforter dans le choix de l’informatique.

De quelle manière s’est construit ton projet doctoral ?

Lorsque j’ai débuté ma thèse, je souhaitais travailler dans la recherche publique, mais j’ai découvert par la suite que j’étais plus intéressé par la recherche en entreprise. Je pense que ce changement d’avis vient de la différence avec le Mexique, ici il y a beaucoup plus de recherche privée.

J’ai intégré F.initiatives rapidement après ma thèse, grâce à une connaissance commune qui m’a présenté au Responsable du ResearchLab, équipe dont je fais maintenant parti. Ce laboratoire de recherche était encore nouveau lorsque je l’ai rejoint, participer à sa création a été enrichissant.

En quoi consiste ton activité et tes responsabilités au quotidien ?

Chez F.initiatives, une de mes premières missions était plus ou moins identique à mon sujet de thèse. L’idée était de récupérer automatiquement les expressions et mots-clés les plus pertinents dans des documents scientifiques en français. Maintenant, je mène des recherches dans le domaine des systèmes de recommandation.

Si vous avez d’autres questions sur la Direction Scientifique, n’hésitez pas à lire notre article ici.

Est-ce que tu penses que c’est important de parler la langue locale du pays dans lequel tu étudies ? Comment as-tu dépassé cette barrière ?

Évidement c’est très important. Quand je suis arrivé en France, je savais lire le français mais je ne savais pas le parler. Cela posé des difficultés au quotidien. En revanche, j’ai eu l’avantage de pouvoir échanger en anglais ou en espagnol avec mes interlocuteurs pendant ma thèse, et celle-ci a été rédigée en anglais.

Si vous maîtrisez un sujet professionnel, l’écart est moins prononcé. Étant donné que les échanges se concentrent sur des cadres et des thèmes spécifiques, l’anglais est toujours une option de dernier recours.

Quel(s) conseil(s) donnerais-tu aux étudiants, doctorants ou jeunes docteurs qui se questionnent quant à une éventuelle expérience de mobilité internationale ?

Si vous avez l’occasion, profitez des partenariats entre les écoles pour partir à l’étranger. Lorsque votre décision est prise, n’hésitez surtout pas à échanger avec des doctorants dans le pays qui vous intéresse afin d’avoir plus d’informations ! Vous pouvez les trouver via votre école ou via des groupes sur les médias sociaux.

D’un point de vue financier, n’oubliez pas de vous informer sur le coût de la vie (logement, transport, alimentation, etc.). Normalement, la langue ne sera pas une barrière dans le monde académique, car il est très courant de parler anglais. Cependant, il est toujours une bonne idée de se renseigner sur l’importance de la langue locale par rapport à l’université, aux superviseurs et au sujet de thèse.

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